Tu me tues
avec tes petits yeux d’aveugle.
Tu me tues
avec ton ombre de diable.
Tu me tues
comme on ne m’a pas tué jamais.
Tu me tues,
c’est décidé et irréfrénable,
c’est décidée sans décider.
Tu me tues
parce que tuer c’est de ceux qui désarment
et maintenaient je n’ai qu’un corps désirable.
Tu me tues,
simplement,
sans savoir,
comme tous ce qui tuent
sans savoir,
au milieu de la guerre,
au milieu de l’amour.