viernes, 19 de septiembre de 2008

La circulation verbale. Le mouvement.

I.9. Le mouvement

Définition de dictionnaire du mouvement :
Action de se déplacer ou être déplacé.
Trafic, circulation, entrées et sorties.
Élan, passion, courant.
Marche réelle ou apparente des corps célestes.
État d’un corps dont la position par rapport au système de référence fixé est inconstant.
Acte mécanique qui implique le déplacement des membres.
Degré de rapidité ou de lenteur dans laquelle on doit interpréter un fragment musical.
Nom donné à chacun des fragments d’une sonate ou d’une symphonie en tenant compte des contrastes de temps qui existent entre eux.
Tendance ou groupe politique.

Le mouvement d’une structure de compréhension provoque le mouvement de notre corps. Si je parle de mouvement, c’est parce que je crois qu’il occupe une grande présence. Au début, dans mon schéma de termes principaux, je dis concevoir l’art comme quelque chose qui essaye de communiquer et changer à travers la séduction. Ce « changer », c’est un « bouger ». Quand on se rend compte de quelque chose qui nous fait comprendre une nouvelle chose, à ce moment précis, il y a un mouvement intérieur. Après ce mouvement intérieur, il y a un autre mouvement extérieur provoqué par le premier. Tout cela engendre une chaîne de mouvements, et ces mouvements ne sont pas possibles sans une compréhension des choses, sans le choc de certains mouvements. Je crois que l’art doit essayer de provoquer ce choc, comme la philosophie, et d’autres disciplines, chacune dans son domaine et avec son propre langage.
Pour cela je crois nécessaire le mouvement dans l’œuvre d’art.
On a besoin du mouvement pour avancer. Comme dans un cube de « rubik », on doit faire un mouvement pour changer la situation du cube, et pour arriver à la fin du jeu, où l’on trouvera le bon ordre.
« L’atomisme implique la solitude de par la configuration des éléments du réel : en dehors de ces figures constitutives et du vide dans lequel elles s’agrègent, il n’y a rien.
(…) Les atomes, la matière, la nécessité, les lois de la nature obligent à l’évidence : par-delà le bien et le mal, le réel est cruel…
(…) La seule liberté possible consiste à vouloir le mouvement naturel
[1]

Dans les projets que je présente dans ce mémoire, on peut observer différentes conceptions du mouvement.
Dans La circulation verbale le mouvement est plus ample, parce qu’il essaye d’aller en dehors de la galerie, là bas où qu’aille chaque individu qui prend la carte postale. Et après cela, un peu plus loin, là où que s’envoie la carte. L’intention ici c’est de provoquer un mouvement expansif.
Dans La circulation verbale. Le fil d’Arianne le mouvement s’est inscrit dans un système de puzzle, où chaque pièce doit bouger pour rencontrer le dessin complet. Le mouvement, on peut le voir aussi dans la ligne du fil qui avance.
Dans La circulation verbale. La conversation. Le mouvement cherché est un mouvement intérieur : Le mouvement provoqué par le vin et l’expérience intime de parler.

[1] Michel Onfray p.280

Ariadna Salvador_2006